Un peu d'histoire...
Origine du nom Charmois l'Orgueilleux
Le nom de Charmois l'Orgueilleux pourrait provenir d'un poste de guet de Templiers qui occupait une situation avantageuse sur les hauteurs de la commune. Il était protégé par des charmoies : des haies de charmes.
Quant à l’adjectif Orgueilleux, il s’agit d’un complément toponymique construit vraisemblablement à partir du mot celte ORG (hauteur) et du suffixe latin EUIL/ULUS pour désigner une « petite hauteur ».
Autrefois, Charmois l'Orgueilleux dépendait de la seigneurie du chapître de Remiremont et du Duc de Lorraine.
En 1559, une verrerie fut crée au lieu-dit Francogney, devenu plus tard le hameau de la Neuve Verrerie. Elle fut détruite en 1669. Il en subsiste aujourd'hui l'étang de la Halle et une maison ayant appartenu à la famille d'Hennezel de Francogney (à la sortie du hameau vers La Haye). Jusque vers 1860, on y fabriquait les bouteilles de verre noir.
Justine de Bonnay
Justine de Bonnay est née au hameau de la Neuve Verrerie en 1804, issue d'une famille de verriers. Après la mort de ses parents, elle décida de se consacrer à Dieu et vint s'installer à Charmois l'Orgueilleux où elle acheta une auberge. En 1854, elle apporta son service aux victimes du choléra, malgré les risques encourus. Elle recueillit également les enfants orphelins dans sa maison. C'est ainsi qu'elle fonda la congrégation des Sœurs du Pauvre Enfant Jésus qui poursuivit son œuvre d'accueil des malades et des enfants pendant les épidémies de fièvre typhoïde qui suivirent entre 1863 et 1873.
Elle s'éteignit à l'âge de 82 ans en 1886, après 12 années de cécité complète. L'orphelinat est devenu la maison de retraite Saint Jean depuis 1972. La maison de Justine de Bonnevay est visible au centre de la Neuve Verrerie et porte une plaque commémorative.
Le carillonneur
Un film de 13 minutes présente Jean-Dominique Tachet, carillonneur, à l’œuvre dans le clocher de l'église.